Désignation  

 

  •   Dénomination : maison 

 

  •   Genre du destinataire: maison de marchand

 

  •   Lieu dit : le Parc

 

  •   Typologie : maison à cinq travées

  

  •   État : restauré

 

Éléments de description

 

  •   Matériau(x) du gros-œuvre et mise en œuvre : schiste, granite

 

  •   Matériau(x) de couverture : ardoise

   

Éléments historiques

 

  •   Datation(s) principale(s) : seconde moitié du XVIIIe siècle

 

  •   Datation(s) en années : 1759

 

  •   Justification de la (des) datation(s) : date du pavillon de jardin

 

  •  Auteur(s) de l'œuvre : Mathurin Ollitrault, sieur du Parc et son épouse, Anne Guillou

 

  •   Commentaire historique : Pour mieux saisir l’aisance de ce couple, il suffit de rappeler que M. Ollitrault payait 44 livres de capitation en 1757 et qu’il a pu donner plus de 15 000 livres de dot à sa fille, Marie-Joseph, lors de son mariage avec Louis Robin, sieur de Morhéry et avocat à Ploermël.

 

Description

 

  •    Bel ensemble à la façade bien ordonnée, cour et jardin clos, parties de gauche et de droite rajoutées à la fin du XIXe siècle, modillons et épis de toit

 

  •   Au premier abord, cette propriété semble peu différente des autres édifices conséquents relevés dans la manufacture. On y retrouve les murs constitués de blocs de schistes régulièrement ajustés et les trois travées en pierre à gros grains.

 

  •  Une parfaite symétrie semble même respectée par la présence de deux maisons basses encadrant l’édifice principal à deux étages, mais certains détails ne peuvent manquer d’attirer l’attention

 

  •  Alors que l’on s’attend à trouver la porte principale dans l’axe médian, celle-ci est rejetée sur la travée gauche, surmontée d’un imposte. Cet élément n’a d’autre utilité que de prolonger la linéarité des linteaux et des ouvertures au rez-de-chaussée. Le décentrage de la porte principale a une fonction que ne permet pas de découvrir une observation rapide et extérieure : il permet un aménagement différent de l’espace intérieur

 

  • De plus, si on compare les dimensions des cinq baies vitrées qui percent la façade principale avec les fenêtres des autres maisons de marchands de toiles, on est frappé par leur importance. Il faut chercher le modèle à Quintin, dans les hôtels particuliers contemporains édifiés par les marchands de toiles

 

  • Pour terminer, un jardin muré précède la propriété et abrite un petit pavillon, autre similitude avec les habitudes quintinaises de l’époque

 

  • En 1774, l’ensemble comprenait le corps du logis, le cellier à l’ouvrière, la cuisine à gauche, la pilerie à droite. A l’ouest l’écurie ; à l’est la grange, le portail et un puits. Au sud le four et le fournil et enfin au sud ouest le jardin potager à deux terrasses

 

 

 

Statut juridique

 

  •   Statut de la propriété : propriété privée

 

Intérêt et protection

   

  •   Nature de la protection Monument Historique : édifice non protégé MH

 


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