Désignation |
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Éléments de description |
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Éléments historiques |
L'entrepreneur Jean Gueno suit, lors de cette deuxième période, les plans de l'architecte rennais Béchet des Hourmeaux, attaché au parlement de Bretagne. Les plans furent approuvés en 1750 mais l'exécution tarda et ne fut entreprise qu'en 1758. Les travaux furent suivis par l'architecte Lorin et traités par Jean Gueno, architecte maçon et sculpteur.
La première pierre de l'église est bénite le 24 septembre 1758. Les travaux sont réceptionnés en 1765.
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Description |
Un blason apparaît également sur une pierre mais sans les armoiries, sans doute martelées pendant la révolution française.
- La Vierge dorée, au fond du chœur, est une Vierge de l'Assomption ; elle fut utilisée comme statue de la déesse raison pendant la révolution française... - Saint Nicolas : on voit les trois enfants qu'il vient de ressusciter sortant du saloir. Son culte répandu en Bretagne centrale, aurait été rapporté des croisades auxquelles auraient participé de nombreux bretons sous la bannière de leurs souverains, les ducs de Bretagne. - Saint Jean Baptiste, statue provenant sans doute d'une ancienne chapelle : il présente l'agneau de Dieu, symbole du Christ dont il fut le précurseur et qu'il baptisa. - Saint Dominique, qui a propagé la prière du chapelet : une confrérie du rosaire a longtemps existé à Loudéac et venait prier devant cette statue. - Vierge couronnée à l'enfant, remarquable polychrome du XIVe siècle. - Sainte Claire d'Assise, représentée avec l'ostensoir qui lui aurait permis de stopper une armée de barbares. - Sainte Thérèse de Lisieux et la liste des 245 jeunes loudéaciens tués en 1914-1918 - Les vitraux datent du XIXe siècle - Les bannières portées autrefois dans les nombreuses processions ont été restaurées bénévolement et habilement par un tailleur loudéacien : œuvres d'art populaire, elles décorent avec bonheur les piliers carrés de granit
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Statut juridique |
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Intérêt et protection |
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