Désignation  

 

  •   Dénomination : manoir

 

  •   Genre de destinataire : négociants en toiles

 

  •   Observation : 2ème maison

 

  •   Lieu dit : Botidoux

 

  •   Typologie : maison de type ternaire, à cour fermée

 

  •   Parties constituantes : cour

 

  •   État : bon état

 

Éléments de description

 

  •   Matériau(x) du gros-œuvre et mise en œuvre : schiste, moellon, granite, pierre de taille

 

  •   Matériau(x) de couverture : ardoise

 

  •   Type de couverture : toit à longs pans, pignon couvert

     
  •  Parti de plan : plan régulier

 

  •   Vaisseau et étage : sous-sol, 1 étage carré

 

  •   Parti d'élévation extérieur : élévation à travées

 

  •   Emplacement, forme et structure de l'escalier :
    escalier dans œuvre, escalier tournant à retours, en charpente
    escalier extérieur de distribution, escalier droit, en maçonnerie

 

Éléments historiques

 

  •   Datation(s) principale(s) : 2ème quart du XVIIIe siècle

 

  •   Datation(s) en années : 1729

 

  •   Justification de la (des) datation(s) : porte la date

 

  •   Auteur(s) de l'œuvre : édifice est construit et habité par la famille Collet, négociants en toiles.

 

Description

 

  •   Un descriptif notarial de 1761 évoque de façon précise cette maison à deux étages et un grenier bâti en 1729 par Mathurin Collet et son épouse Marie Boscher : « exposée…au midi » et « construite de pierres piquées et arrangées au devant », le document évoque une longueur de façade évaluée à cinquante trois pieds (17.50 mètres).

 

  •  À l'exception de l'escalier d'entrée, autrefois disposé de face, le manoir garde sa façade originelle. La déclivité naturelle facilement observable, a conduit les maçons à construire deux pignons d’inégale hauteur. Celui orienté à l’est s’élevait à vingt deux pieds (7.30mètres) et son homologue occidental à vingt-sept pieds (9 mètres). Cela a également permis d’aménager une cave sous la moitié du rez-de-chaussée. On y observe la qualité de la maçonnerie réalisée en petit appareil de schist.

 

  • En ce qui concerne les ouvertures, le même souci réaliste se trouve dans le rapport notarial. Non seulement la porte d’entrée et les cinq grandes fenêtres sont définies comme constituées « de pierre de taille piquée », mais leurs dimensions sont également fournies : sept pieds et demie (2.5m) pour la première fenêtre, et cinq pieds deux pouces (1.7m) pour les secondes.

    Les trois lucarnes de façade ont un emplacement particulier : elles se situent sur les frontons des fenêtres du niveau inférieur.

 

  • Il est aussi fait mention de la corniche de pierre sous le toit, des gonds de fer destinés à supporter les « abavents » (sic), du perron, des cheminées à l’étage, de l’escalier intérieur et enfin, de la cave et de ses ouvertures. Une alcôve contenant une Vierge est placée dans l'angle du pignon sud.

 

  • L'arc segmentaire du linteau et le piédroit constituent un aménagement qui protège la statue des intempéries. Le notaire a aussi estimé cette maison à trois mille sept cent dix sept livres seize sols, soit le prix de quatre balles de toiles étroites superfines sur le marché de Cadix ou encore l’équivalent de la richesse mobilière de 10 tisserands.

 

Statut juridique

 

  •   Statut de la propriété : propriété privée

 

Intérêt et protection

 

  •   Intérêt de l'œuvre : à signaler

 

  •   Nature de la protection Monument Historique : non protégé MH

 


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