Désignation  

 

  •   Dénomination : église paroissiale

 

  •   Vocable : Saint Thélo

 

  •   Parties constituantes : croix monumentale

 

  •   État : restauré

 

Éléments de description

 

  •   Matériau(x) du gros-œuvre et mise en œuvre : schiste, moellon, granite, pierre de taille

 

  •   Matériau(x) de couverture : ardoise

 

  •   Type de couverture : toit à longs pans, noue, flèche polygonale, pignon couvert, croupe

 

  •   Type et nature du couvrement : lambris de couvrement

  •   Parti de plan : plan en croix latine

 

  •   Vaisseau et étage : 3 vaisseaux

 

  •   Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-œuvre, escalier en vis sans jour, en maçonnerie

 

Éléments historiques

 

  •   Datation(s) principale(s) : 2ème moitié XVIIe siècle ; XVIIIe siècle

 

  •   Datation(s) en années : 1668, 1673, 1696

 

  •   Justification de la (des) datation(s) : porte la date, daté par travaux historiques

 

Description

 

  •  Maison de Le Deist de Botidoux. Très belle façade avec corniche, lucarnes et entrée de cave.
    Le perron d’origine comparable à le Ville au Gall a disparu au début des années 1970.
    En retrait, grange intéressante par la technique de ses piliers er de sa charpente, partie supérieure à claire voie cachée par l’ardoise.

  •  Des inscriptions sur certaines pierres de l’église permettent de dater les différentes constructions : 1668 pour la tour du clocher, 1673 pour le porche sud. Le chevet de l'église ne date que de 1696 et a été construit avec l'autorisation du duc de Rohan, propriétaire du terrain et seigneur suzerain de la paroisse de Saint-Thélo.

  •   Les registres du conseil paroissial complètent l’historique: en 1720 la peinture des retables, le vitrage des ouvertures et la réfection du plancher sont envisagés. En 1731 le pavage n’est pas encore achevé. Cette même année, la chapelle des fonds baptismaux est en cours de reconstruction. Elle sera intégralement financée par François Glais, l’un des plus riches marchands de toiles, dans le but d’en faire la chapelle mortuaire de sa famille. C’est encore un Glais, prénommé Yves, qui fera élever le calvaire au nord de l’église en 1732.

  • L’architecte de l’église traduit l’esprit de la Contre-Réforme : la relative sobriété extérieure et la discrétion de la nef contrastent avec la riche ornementation des autels et des retables sur lesquels se porte l’attention pendant les célébrations liturgiques.

  •  Dans cette église on retrouve de très nombreux éléments de décoration qui valent le temps que l’on s’arrête dessus. Le maitre d’autel date du XVIIIe siècle. L'évêque y est représenté avec trois enfants à ses pieds est saint Nicolas. Cette scène évoque l'épisode des trois enfants ressuscités du saloir, selon la légende du XIIe siècle. Le retable du transept nord de l’église date du XVIIe siècle. Au premier registre, le retable est composé d'une peinture d'une Vierge à l'Enfant, entouré de deux personnages qui pourraient être une évocation de Thélo et Samson. Au second registre, la sculpture est associée à saint Antoine et saint Fiacre, moines ermites. Le retable du transept sud date lui aussi du XVIIe siècle. Au fronton du retable, au-dessus de la scène du dernier sacrement, on voit y figurer sainte Barbe.

Statut juridique

 

  •   Statut de la propriété : propriété communale

 

 

Intérêt et protection

 

  •   Nature de la protection Monument Historique : édifice non protégé MH

 


Afficher Route du Lin sur une carte plus grande