Désignation  

 

  •   Dénomination : église paroissiale

 

  •   Vocable : Notre-Dame

 

  •   Parties constituantes : calvaire, croix de cimetière, enclos, cimetière

 

  •   État : restauré

 

Éléments de description

 

  •   Matériau(x) du gros-œuvre et mise en œuvre : granite, pierre de taille, schiste, moellon, enduit partiel

 

  •   Matériau(x) de couverture : ardoise

 

  •   Type de couverture : toit à longs pans, noue, flèche polygonale, pignon découvert, toit conique

 

  •   Type et nature du couvrement : lambris de couvrement, voûte d'ogives

  •  Parti de plan : plan en croix latine

 

  •   Vaisseau et étage : 1 vaisseau

 

  •   Parti d'élévation extérieur : élévation

 

  •   Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier hors œuvre, escalier en vis sans jour, en maçonnerie

 

  •   Commentaire descriptif : façade sud en granite, bras nord du transept en schiste, enduit partiel sur le clocher, voûte d'ogives sur le bras nord du transept, toit conique sur la tour d'escalier nord

 

  •   Technique du décor des immeubles par nature : sculpture

 

  •   Représentation : armoiries

 

  •    Précision sur la représentation : sujet : armes des Rohan, support : console du bras nord du transept

 

Éléments historiques

 

  •   Datation(s) principale(s) : 2ème moitié XVe siècle ; 1ère moitié XVIe siècle ; 2ème quart XVIIIe siècle ; 3ème quart XVIIIe siècle ; 4ème quart XVIIIe siècle

 

  •   Datation(s) secondaire(s) : 3ème quart XVIIIe siècle; 3ème quart XIe siècle; 1er quart XXe siècle

 

  •   Datation(s) en années : 1751, 1767, 1791, 1920

 

  •   Justification de la (des) datation(s) : porte la date, daté par source

 

  •   Commentaire historique :

 

La nef a été reprise et achevée en 1733, dont la chapelle des fonts. Le clocher porte la date 1751 et le chœur celle de 1791. Le mobilier (lutrins, confessionnaux ...) ainsi que les boiseries proviennent de l'abbaye de Bon-Repos, à Saint-Gelven, et datent du XVIIIe siècle.


A partir de 1860, on observe un remaniement et une nouvelle décoration intérieure de l’église (date portée par le lambris de couvrement de la nef).
Suit alors au XXème siècle une série de restauration comme celle de la couverture en 1920-1921 puis vers 1980. La croix du cimetière, côté nord de l'église, ne conserve que son socle qui porte la date 1767. Le calvaire du XVIIe siècle est étudié en dossier partie constituante.

 

Autour de l'église, d'anciennes pierres tombales rappellent la présence du cimetière, déplacé en 1950, qui compte encore les noms gravés de Legris Du Val, Du Couédic du Cosquer ou Gardin de Boisdulier. La grille du cimetière, en fer forgé, œuvre de J. Nourry, date de 1773. L'église et la croix du cimetière est classée en 1912 au titre des Monuments historiques

 

Description

 

  •   L’extérieur de l’église :

 

Les premières constructions de l’église actuelle remonteraient au XIVe siècle, quelques parties du XIVe et XVe siècle subsistent mais il faut attendre la fin du XVe siècle et le tout début du XVIe siècle pour l’édification de la pièce principale de la façade sud. Les reconstructions et les restaurations s’étalent jusqu’en 1791.

 

La façade nord est la plus ancienne partie de l’église et remonterait aux XIVe et XVe siècle. Il s’agit d’un mur sans ouverture, d’une tour et du pignon du transept. Une petite sacristie construite en 1857 fut démolie vers 1970 car elle était devenue sans grande utilité et elle causait quelques infiltrations.

 

En 1751 fut construite la tour actuelle surmonté du dôme-clocher typique en ardoises du pays. Au sommet de ce clocher on peut observer un magnifique coq doré qui est l’emblème du christ. La face ouest de la tour, bien que cachée possède un magnifique portail du style de la deuxième Renaissance bretonne.

 

Le pignon du porche est typique du gothique du début du XVIe siècle. Sur les remparts du porche on observe 4 statues en pierre de kersanton qui représentent, de gauche à droite, Saint Maurice en tenue de soldat, Saint Jean tenant un calice, un personnage barbu et un père abbé, probablement Saint Maurice de Carnoët.
Les statues ont pour symbolique d’encadrer le lieu divin et de protéger les fidèles qui s’y rendent.

Le pignon est surmonté d’un calvaire à trois étages. Au premier étage on y retrouve un saint protecteur, probablement saint Jean, au deuxième étage une pietà et au dernier étage le Christ en croix. Sur cette façade sud on peut également noter la présence de 5 pinacles de même style, d’un cadran solaire…

 

Sous le porche qui date du XVIe siècle, l’aspect de celui-ci était très différent. Le granite de l’arc d’entrée dans l’église était peint, quelques chromes subsistent dans les moulures de granite. Sur les murs, de chaque coté il y avait des peintures des apôtres et au sommet du portail une statue en granit de la Vierge posée sur un socle existant. Au pignon intérieur du porche une niche ouvragée abrite une très belle statue de la Vierge à l’Enfant en bois polychrome de la fin du XVe siècle. Le plafond du porche a été peint vers 1865 par un artiste briochin. L’arc intérieur de ce porche, avec la porte d’entrée dans l’église daterait du XVe siècle. Franchir cette porte équivaut à faire un pas à la rencontre de Dieu. A droite de cette porte, un bénitier en granit à toute sa symbolique : l’eau rappelle au chrétien son baptême

 

  •   L’intérieur de l’église : 

La nef de l’église est couverte d’une importante charpente de bois. Cette charpente est masquée par un lambris donnant à la voûte une forme de cale renversée. La charpente et le lambris actuels datent probablement des années précédant 1685

Le chœur était séparé de la nef par une forte balustrade en bois. Le prêtre célébrait seul, dos au peuple. A la Renaissance, l’autel était adossé au mur droit au fond du chœur.

Le transept compte deux chapelles de dimensions inégales. Celle de droite date de la fin du XVIe siècle alors que celle de gauche, la plus petite deviendra la chapelle Sainte-Anne en 1860. C’est la partie la plus ancienne de l’église. De la chapelle Sainte-Anne, on accède à la tour juxtaposée à l’église : Cette tour est un vestige de l’église primitive qui date probablement du XIVe siècle.

 

  • L’église connaitra de multiples transformations comme celle du chœur entre 1770 et 1809, celle du décor pendant la période 1859-1869, le mobilier de l’église antérieur à 1950…

Statut juridique

 

  •   Statut de la propriété : propriété communale

 

Intérêt et protection

 

  •   Intérêt de l'œuvre : à signaler

 

  •   Élément remarquable : élévation

 

  •   Nature de la protection Monument Historique : classé MH

 

  •   Date de la protection MH : 10.06.1986

 


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